•Nom: MIYANEKO •Prénom(s): Pandorae •Surnom(s): Neko ; "Pandy" •Age: 23 ans apparent •Sexe: Féminin •Situation: Célibataire •Orientation sexuelle: bisexuelle •Élément: Ténèbres | •Origines: Terres du Désert •Lieu de naissance: Sûrement pas loin de Xalandra •Classe: Guerrier •Race: On suppose Demi-Elfe •Guilde: Aucune ... pour l'instant. •Métier: Chasseur •Classe sociale: Pauvre •Camp: Evolutionniste. |
Point de vie et points de magie:
Point de vie | 25 |
Points de magie | 15 |
J'ai appris à contenir toute la violence et le dégoût que pouvait m'inspirer tous ceux qui renient ma race. Depuis petite, je crois, j'ai été encline à la violence : ce n'était, pour moi, qu'un moyen, je suppose, comme un autre de me faire respecter et de taire les moqueries et autres quolibets à mon sujet.
Bien sûr, je ne suis pas que violence. D'ailleurs vous me verrez peu souvent énervée. Comme je vous l'ai dit : j'ai appris à me contenir. A présent vous aurez droit à un visage souriant et avenant. Vous verrez une jeune femme vous tendre la main si vous venez de tomber ou vous donner un morceau de viande séchée si vous avez faim. Vous aurez affaire à quelqu'un d'apparence calme et patient, qui sait écouter les autres parler avant de soi-même donner son avis.
Vous constaterez également que cette personne aime la traque. Chasser, débusquer et tuer sa proie est un plaisir ... bien sûr, il ne s'agit pas de tuer inutilement. Que ce soit Homme, Ayon ou animal, cette femme que vous verrez ne tue pas pour le plaisir de tuer, mais parce que cela est nécessaire. Elle accorde bien trop d'importance à la vie pour cela.
He oui ... je suis tout cela. Et c'est déjà pas mal, ne trouvez-vous pas ?
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Pandorae est grande, très grande même pour une femme de son espèce. On ne peut que supposer que l'Humain dont elle est en moitié issue était lui-même très grand. Habitant du désert, il lui aurait légué sa grande taille, sa carrure assez imposante et une bonne constitution physique. Sa mère, l'Elfe, elle, lui aurait offert des cheveux bleus comme l'océan, des yeux de la même couleur en amande, ainsi qu'un visage assez allongé, aux traits fins, et des oreilles en pointe.
Ses hanches sont assez marquées et ses cuisses plutôt bien là, bien dessinées. Ses longues jambes musclées lui permettent de faire des sauts d'une hauteur assez surprenante.
-Que s'est-il passé ?
La question tournait en boucle dans ma tête alors que mon regard était tourné vers le plafond de métal.
- Comment suis-je arrivée là ?
Je tentais de me redresser mais mes muscles refusèrent de m'obéir. Ils se dérobèrent sous moi et je m'effondrai lamentablement sur le sol froid et dur. Il y eut un bruit étrange, qui se répercuta un nombre impressionnant de fois avant de mourir entre les murs de métal de cette pièce étrange. Ma tête me tournait, j'avais l'impression qu'un Elfe avait tiré dessus avec des flèches assommantes.
Il me fallut bien deux minutes pour enfin réussir à demeurer debout sans rechuter inlassablement. Je me devais tout de même de me tenir à la rambarde d'acier pour ne pas tomber. De plus ma respiration était irrégulière et douloureuse. Qu'avais-je donc pu bien faire ... ?
L'exploration de cet étrange endroit me prit au moins une heure. Mais au moins j'avais pu établir que je me trouvais dans une sorte d'entrepôt qui fut utilisé il y avait bien longtemps. Des choses étranges s'entassaient là, comme des objets de métal ayant des formes humaines, un ... truc, qui semblait pouvoir se tenir d'une main, des petites lumières brillant par je-ne-savais quel miracle ... En tout cas le métal était un élément dominant en ces lieux. Étrange et déroutant.
Je sortis de cet endroit particulier au bout d'un temps qui me sembla franchement long : je marchais avec un corps qui, s'il n'était pas en lambeaux, n'en était pas loin. C'était d'ailleurs, du point de vue de l'homme qui me trouva par la suite, très étonnant que je pusse encore marcher dans un état pareil. Personnellement j'avais juste eu à me dire que je ne voulais pas mourir. Dans ma tête, à ce moment-précis, cela résonnait plutôt comme :
- Llayin alr neral, que j'avais traduit par, vous l'aurez compris : "je ne veux pas mourir." J'avais dû apprendre cela il y avait longtemps ... Et puis cela fit son chemin dans ma tête. Quand l'avais-je appris ? Je l'ignorais. J'avais beau me concentrer, j'avais l'impression que les images, les mots et les sons me fuyaient. Qui m'avait appris cela ? Je ne trouvais pas la réponse. Pire encore, au fur et à mesure que je me rendais compte que j'étais incapable de me rappeler d'un nombre incalculable de détails, je compris avec désarroi que je ne me souvenais même pas de mon nom et de mon prénom. Le visage de mes parents ? Je n'en avais aucune idée. La ville où je naquis, l'endroit où je grandis ? Rien, pas même une seule image. Je sus alors que tout avait disparu de mon esprit. Tout, absolument tout.
Sur le coup j'eus du mal à réaliser. Mais ... lorsque j'en pris pleinement conscience, un désespoir implacable s'empara alors de moi, me laissant pendant des jours entiers totalement vide, perdue. Il me fallut toute ma force de volonté pour me tirer de ma torpeur, me dire que tant pis, je vivrais sans, que je me bâtirais une nouvelle identité à la sueur de mon front. Que je deviendrais quelqu'un, la personne qui serait la plus proche de "moi".
Mon histoire se poursuit alors que j'étais aux abords de Xalandra. Pourquoi cette cité m'attirait-elle toujours ainsi ? Qu'avait-elle de si particulier pour que chaque fois que j'y passais, je me devais de m'y arrêter ? Je l'ignorais. En tout cas ce jour-là j'y vis une activité inhabituelle. Deux hommes et une femme semblaient prendre grand plaisir à voler sur des appareils bizarres, faisant vraisemblablement une course. Je tombais rapidement amoureuse de ceci et décidais de faire comme eux. De devenir ce que, je ne l'appris que plus tard, on appelle des Skylanders : des êtres qui n'ont les pieds sur terre que pour mieux repartir dans les airs ... juste de quoi me satisfaire.