•Nom: Vinicio •Prénom(s): Anath •Surnom(s): Ani' •Sexe: Féminin •Situation: Célibataire •Orientation sexuelle: Hétérosexuelle | •Fonction: Déesse de la mort et de l'au-delà •Classe: Chevalier Noir •Guilde: // •Métier: Scribe (Écrivain à ses heures perdues) •Classe sociale: Aisée •Camp: Traditionaliste |
Point de vie et points de magie:
Point de vie | 200 |
Points de magie | // |
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Jeune fille paraissant avoir la vingtaine, tout au plus, de taille moyenne et aux courbes pulpeuses, Anath est une femme assez connue dans Alphèdre, autant pour son physique peu banal que pour être une bonne danseuse. En effet, et bien que ce soit-là ce qu'elle souhaitait, la déesse ne ressemble en rien aux femmes d'Alphèdre et, bien que ce soit la déesse de la mort, son physique ne colle pas à l'idée que l'on pourrait se faire d'elle. Cela commence par sa chevelure rousse, coupé à la garçonne, que certains prennent plaisir à comparer aux rayons d'un soleil d'été. Vint ensuite ses yeux, d'une magnifique couleur ambré tirant vers le marron, qu'elle dit avoir hérité de sa mère. Des lèvres dites « bien en chair » que l'on pourrait comparer à celles des démones et qu'elle maquille avec une poudre orangée qu'elle se procure chez un herboriste constitue le dernier détail qui fait d'elle « une fille du soleil ».
Aujourd'hui encore, elles m'ont prisent d'assaut. Cela n'a peut-être duré qu'une seconde, mais j'ai bien cru que j'allais sombrer à nouveau dans la folie. Je ne comprends pas. Je ne comprends plus. Je croyais vraiment qu'en reniant ma pars de déesse, tous ça allait prendre fin. Mais, apparemment, je me trompais. Ces voix, celles de ceux qui ne sont pas encore passés dans ce deuxième monde, m'assaillent, sans que je puisse y faire quoi que ce soit. Cette fois, cela n'a pas duré longtemps, heureusement. Mais, qu'adviendrait-il de moi si les défunts m'harcelaient une heure, ou même toute une journée ? Je pense qu'Anath n'y survivrait pas et que Cassiopea, la divinité de la mort, la remplacerait... Titus a remarqué mon malaise, à midi. Lui aussi, n'a pas cessé de me poser des questions. Je crois qu'il se doute que je ne suis pas qu'une simple danseuse, que je suis beaucoup plus. Bien que je ne place aucunement ma confiance en lui, je crains qu'un jour ou l'autre, il découvre mes origines et ne les révèles. Si ce n'est pas la peur qui m'a prit, c'est un sentiment un peu trop proche à mon goût...
Finit. Le concerto funèbre qui résonnait dans ma tête a enfin prit fin, au prix de nombreux jours de congé. J'ai passé une semaine enfermée dans ma cave, recroquevillée dans un coin sombre de la pièce, à me tenir la tête en essayant de chasser les voix de mon esprit. Lorsque je suis sortie de là et que je me suis regardée dans ma glace, j'ai bien cru revenir du royaume des morts. Mes yeux, plus rougeoyants que jamais, à moitié cacher derrière des mèches de cheveux rousses, éclairait mon visage d'une lueur morne et sans vie. Mes habits étaient en lambeaux, certainement à cause d'une perte de contrôle de ma part sous l'effet de la folie qui revenait. Sur mon bras droits, deux filets pourpres coulaient lentement, provenant d'une blessure que j'avais dû m'infliger avec les ongles. A présent, je me suis prise une bonne douche, j'ai changé de vêtement et ma plaie a commencé à cicatriser. Bientôt, je pourrais à nouveau sortir et reprendre la vie banale que je menais jusque là ... Oui, bientôt ...
Premier jour de travail après cette longue semaine de torture. C'était comme une bouffé d'air frais dans un monde de chaos, comme un rayon de lumière qui écartait les ténèbres. Mais, depuis que je suis rentrée chez moi et que le calme est revenu... J'ai pris conscience de ma peur. J'ai peur que les voix ne reviennent, peur que Cassiopea refasse surface, peur qu'Anath disparaisse à jamais, peur que tous les efforts que j'ai fournis pour refaire ma vie n'aient servis à rien, peur...
A certains moment de ma vie, certains lambeaux de mon existence, je regrette d'avoir abandonné ma vie de déesse, d'avoir choisi d'être une simple humaine. Mais cette décision est due qu'au besoin oppressant d'être aimé pour ce que j'étais, et non ce que j'inspirai. Je voulais qu'on puisse me voir comme une potentielle amie, plutôt que comme une femme qui fallait respecter et qui était trop importante pour que les citoyens de la classe moyenne lui adresse la parole. Cependant, cela valait-il vraiment le coup ? Laisser derrière moi Cassiopea revient à abandonner toutes les âmes errantes aillant besoin d'un guide jusqu'au deuxième monde, la laisser revient à faire de moi un monstre...