•Nom: ÉCRIRE ICI •Prénom(s): Qwon •Surnom(s): Mushroom •Age: 65 ans •Sexe: Androgyne (mais considérée comme une femme) •Situation: Célibataire •Orientation sexuelle: bisexuelle • Élément: Terre | •Origines: Forêt Sylvestraer •Lieu de naissance: Forêt Sylvestraer •Classe: Ninja •Race: Nébuleux (Cf histoire) •Guilde: Aucune pour l'instant •Métier: Aucun pour l'instant •Classe sociale: Pauvre •Camp: Évolutionniste |
Point de vie et points de magie:
Point de vie | 13 |
Points de magie | 37 |
Calme, passif... cela semble les deux adjectifs pouvant au mieux décrire le caractère de Qwon. Peut active mais très observatrice, c'est avec une minutie et une attention qui lui son propre qu'elle effectue les choses qu'elle a à faire au quotidien. C'est cette même minutie et ce même sens du détail qui en font également une personne très manipulatrice: bien qu'elle ne prenne pas plus d'égard au sort de ses semblables qu'au conflit énergétique qui déchire le monde, elle a pour habitude de toujours avoir ce qu'elle désire, quelle que soit la méthode utilisée, ainsi, elle n'hésitera pas à trahir ciel et mer si ses intérêts personnels sont en jeu. Pour cela, elle pourrait être qualifiée d'égoïste égocentrique, pourtant, elle n'y voit rien de plus qu'une méthode de survie. une personne malsaine? Peut-être, mais Qwon ne se juge pas ainsi. Elle se qualifie d'avantage d’"opportuniste", profitant de la naïveté d'autrui...
______________________________________
De l'union entre son père et la graine qui la fit naître résulte une personne au physique bien singulier : un curieux mélange entre femme et chamignon. Un corps svelte d'une pâleur extrême, virant d'avantage vers le vert pâle que le gris, une peau rugueuse semblable à celle de l'écorce d'un boulot et surmonté d'un chapeau proposer aux champignons, Qwon n'a rien de commun avec l'apparence des hommes. Son regard vide d'expression et les écailles qui ornent le haut de son corps la rapproche d'avantage de la plante que de l'homme et pour cause: elle n'a pas de sexe déterminé Bien qu'elle n'ai pas de poitrine, ce qui la rapproche alors de la gente masculine, les traits fins de son visage et les excroissances qui lui font alors office de cheveux lui donne un air efféminé, de ce fait, tous la considère comme une femme.
Si vous demandez à Qwon de vous raconter son histoire, il y a fort à parier qu'un haussement d'épaule soit votre seule réponse, pour cette raison, je vous emmène vous faire narrer son histoire par un vieux loup de mer, connaissance de son père.
"Très têtue et d'une patience extraordinaire, son activité favorite est... de ne pas bouger en fixant un point précis pendant des heures, sans parler.Mais quand cela explose ? Et bien elle fait comme toutes les personnes dotées de beaucoup trop de patience... il ne faut pas réveiller le chat qui dort. En plus d'être stoïque, Qwon parle très peu. Elle peut vous résumer une réponse qui prendrait trop de temps à son goût par un haussement d'épaules, un "Oui.", un "Non."... ... comment ça "je ne narre pas l'histoire du tout? C'est l'histoire que vous voulez? Attendez que ça me revienne... peut-être que quelques pièces d'or pourraient m'y aider...
Qwon est née comme tous: elle n'avait rien demandé à personne. Mais il y a une chose importante à savoir avant que je ne parle d'elle, c'est à propos de sa naissance, car la mère de Qwon, Laonie Lestrange, fut son unique créatrice: ayant avalé une graine étrange se trouvant dans un champignon qu'elle venait de consommer, elle ne pouvait pas savoir que ceci serait à l'origine de l'enfant qu'elle mettrai au monde deux mois plus tard. On ne pouvait pas dire qu'il était vraiment charmant, le bébé, avec sa peau verdâtre et son chapeau de champignon, et c'était sans doute la raison pour laquelle Laonie rejetait cet enfant dont elle n'avait, au fond, jamais voulut. De plus, Laonie de même que tous les membres de sa famille, avaient le pillage, le saccage et le brigandage à grande échelle pour vocation. Elles ne faisaient partie d'aucun ordre de mercenaire, ni de chevalier. Juste de belles ordures rassemblés en bande.
La famille Lestrange, par tradition, était une famille de guerriers barbares, où la discipline stricte et le goût pour la violence et le sang devaient être inculqués aux enfants dès le plus jeune âge. Et lbien que considérée comme un enfant "impur", Qwon ne faisait pas exception. Leurs parents, cousins et conjoints à la fois, avaient pour ambition d’en faire une guerrière aussi sanguinaire et brutale qu’eux-mêmes. Par tous les moyens nécessaires.
Et ils ne connaissaient que celui de la violence, qui régnait en maîtresse dans leurs esprits meurtriers, qui marchait très bien sur les chiens et qui marcherait, selon eux, très bien sur un enfant.
« Chiens et enfants sont la même espèce, à la différence que les enfants sont plus efficaces en grandissant ! »
« Un Lestrange n’a pas peur ! »
A partir de ce principe, ses parents s’appliquèrent à la « guérir » aux coups de bâton… en vain.
Il est inutile de gaspiller des phrases à développer leur quotidien. Mon temps est de l’argent, et votre bourse n’est pas infinie...
Il se tenait « simplement » à des brimades, des coups, des corvées, un « entraînement à l’endurance », une devise: « Souffrance, discipline et hargne ». Cependant il convient de raconter comment ce cauchemar s’est fini. Ce fut la haine qui l’emporta sur la peur lancinante qui tordait les tripes de la jeune Qwon. Ses parents, pour la première fois, auraient pu être fiers d'elle.
Qwon avait échoué . A quoi ? Quelque « exercice d’endurance ». Les coups de pieds et de fouet avaient fusé, comme à l’accoutumée.Elle en avaient l’habitude et s’y étaient résignés. C’était ainsi.
Mais ce qui était, cette fois, différent, ce fut la décision de se débarrasser d’une fille incompétente. Ils planifièrent de la jeter dans un lac pour la faire disparaître aussi simplement que l’on projette de se promener. Fort heureusement, Qwon savait nager. Ce fut ce qui la sauva. L’évènement donna à la jeune fille sa première phobie : l'eau ; et son premier objectif : tuer ce qui lui servait de famille.
La nuit même, la maison brûlait. La jeune femme était restée devant ce bâtiment, le regardant disparaître sous les cendres, écoutant avec plaisir le bois craquer et les derniers cris désespérés de sa famille retentir dans le silence de la nuit, un sourire cruel aux lèvre. L’acte premier de sa vie était fini.
Plus de foyer. Voilà ce par quoi sa nouvelle situation commençait. Stupidement, dans l’emportement, elle n’avait pas prévu qu’elle se retrouveraient seule, dans la nature, sans toit. Sa demeure était entourée de forêts touffues, à plusieurs jours de marche de la première ville… et les chevaux avaient péris dans l’incendie.
A cet âge où l’on se préoccupe peu des conséquences de ses actes, elle partit dans la direction de la ville. Aucun sentier, aucun chemin, ne passait à l’intérieur du dédale d’arbres ; et elle marcha longtemps dans la nuit sans savoir où elle allait. Elle était perdue.
Ce fut un parfait hasard qui la mena à un camp. La seconde scène du second acte s’ouvre.
La faim lui tiraillait le ventre, et elle était épuisée. Une seule tente et un feu sur lequel mijotait une marmite composait le campement. Après s’être assurée qu’il était bien désert, elle se jeta sur le récipient fumant et le vida.
Ce qu’elle n’avait pas prévu était l’arrivée, pendant qu’elle satisfaisait son ventre vide, du propriétaire, alors furieux, de cette nourriture. Après quelques injures, un combat violent se déclencha.
…
« J’avais décidé de te faire esclave, petite peste… »
L’homme était couvert de marques de coups, et son nez était enflé. La jeune fille, ligotée devant lui, peinaient à retenir son rire. La lutte était finie, elle en était sortie perdante.
« Mais t'es pas trop mal en baston… »
L’homme avait dit ces mots avec une étrange lueur dans les yeux… de l’avidité. Cette petite, se disait-il, pourraient êtres très rentables si l’on la formait un peu.
La troisième scène s’ouvre. Elle fut prise sous l’aile d’un mercenaire rencontré par hasard dans la forêt. Au lieu devenir esclave elle deviendrait mage… curieusement rattrapés par le destin promis par ses ascendants.
Une bien vilaine ironie à laquelle elle ne pensait pas : les êtres haïs étaient morts, elle avait un toit.
Le mercenaire se nommait Urſus. Il vendait ses compétences au combat pour chaque cause, chaque fois que l’on avait besoin de lui. Qu’elle fût juste ou non n’était pas de son ressort : l’offre et la demande, il n’allait pas chercher plus loin. On l’employait, il exécutait, on le payait, il repartait. C’était son métier et il vivait de cela. Quelqu’un de simple qui avait horreur du gâchis.
C’était donc cet homme qui s’était enquis de Qwon pour lui apprendre son métier, par simple souci de ne pas gaspiller un talent prometteur, si petit fût-il.
…
Quoi ! Vous êtes encore là ?!
Comment ça… ho, mais fichez-moi la paix avec ces deux bons à rien ! Je vous ai raconté ce que je savais, fichez le camp !
Quoique ma mémoire pourrait revenir avec quelques pièces vieilles et pesantes… asseyez-vous là.
Si je me souviens bien, je m’étais arrêté au moment où un mercenaire dénommé Urſus avait pris sous son aile et formé la jeune demoiselle infortunés. Je me permets de faire une grande ellipse, qui passe deux années sous silence vu qu’il n’y a rien à raconter pendant ce temps. Une simple formation au métier de mercenaire, entraînement au combat, à la résistance…
Nous voilà maintenant aux dix-sept années des protagonistes. Qui avait alors décidé de quitter son mentor pour travailler à son propre compte. Celui-ci se montrait depuis peu, quelques mois, très intéressé par Qwmais d'une façon très peu recommandable, si vous voyez où je veux en venir. Et cela l'énervait terriblement.
Vous vous doutez qu’après ce qu’elle avait traversée, il était hors de question de subir une nouvelle fois quoi que ce soit qui allât au-delà de son entraînement de sa part. Une nuit donc, sa patience fut épuisée, et, vers deux ou trois heures du matin, après s’être assurés que le mercenaire soit bien endormi, elle plia bagages, « emprunta » l’argent du pot commun, et s’enfuirent.
Elle marcha la nuit entière, malgré la fatigue. La volonté de s’éloigner de l’ordure en devenir qu’était Urſus la faisait avancer, en vacillant, certes, mais avancer quand même. Et, à force d’avancer, elle finit par trouver une petite bourgade. Enfin "petite bourgade"... il s'agissait là de la ville d'Arkados tout de même! C'est dans cette ville qu'elle eut l'idée et su ce qu'elle allait faire: ayant été entraînée par un mercenaire, il était alors tout naturel qu'elle décide de travailler pour son propre compte et pour cela, cette ville était l'idéal! Les demandes d'assassinats affluaient et même si se faire un nom parmi les mercenaires n'était pas chose aisée: Qwon tentait toujours de devenir de plus en plus forte commande après commandes, mais ce que les commanditaires gardèrent en mémoire d'elle, ce fut son sadisme. Le cruel sadisme avec lequel elle mutilait atrocement les hommes bons à éliminer... ils étaient éliminés, cela était le principal, mais même leur pire ennemi ne pouvait pas toujours supporter de la voir faire. Mais malgré cela, elle parvint à se faire un nom dans la cité et sa vie passait d'assassinats en escorte... ... Là encore, je me permets une ellipse. La suite seule vous intéressera, croyez-moi…
Car un jour qu'elle escortait un couple dans les vieux quartiers mal famés de la grande ville, elle fit la rencontre d'un prêtre, qui se présenta à elle comme étant un prêtre d'Ahriman. Il passa une longue minute à la regarder après quoi, il lui annonça qu'elle était un démon Incarnateur.. Elle regarda alors le couple puis se retourna vers le prêtre pour lui demander de plus amples informations mais il avait disparut. Les deux jeunes gens qu'elle accompagnait n'avaient rien vu. Pour la suite de son parcours que je m'en vais vous raconter...
Cela fera deux pièces d’or en plus…
…
Car si elle était un démon Incarnateur, cela allait changer beaucoup de choses dans sa vie, mais encore fallait-il prendre au sérieux une affirmation donnée.. par une illusion. Elle ne savait trop ce qu'elle devait en penser, mais les semaines qui suivirent lui servirent à entreprendre de longues recherches sur les Incarnateurs et démon Incarnateurs, elle n'en avait découvert que du bien, selon les dires et ses lectures, le simple fait d'être un démon Incarnateur lui octroyait un certain prestige... du prestige? Voilà qui retint son attention. Cela ressemblait à ces histoires que l'on racontaient aux enfants, celles où les esclaves devenaient riches, où les opprimés devenaient souverains.... elle-même qui n'était que fille de brigand, un avenir prometteur l'attendait... et ce prestige... elle comptait bien s'en servir à ses fins, voilà qui allait lui être fort utile pour continuer à vadrouiller et assassiner, mais cette fois-ci, sous l'étiquette d'un démon Incarnateur... Cette situation était plaisante, et elle comptait bien en profiter... Ce qu'elle est devenue? Un assassin qui prétend agir sous le compte du bien être de tous, puisqu'elle est un démon Incarnateur. Et ses autres connaissances? Qu'est ce que vous voulez que j'en sache! Je ne suis pas un répertoire d'aventures moi!
.